Ecole nationale des chartes

L’École nationale des chartes est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel auquel s’applique le statut de grand établissement. Elle forme des futurs conservateurs des bibliothèques et du patrimoine en formation initiale, des étudiants en masters spécialisés, des doctorants et des auditeurs en formations continue. Pour ce faire, 62 personnels BIATOS et 18 directeurs d’études encadrent chaque année environ 85 élèves-fonctionnaires de l’État préparant le diplôme d’archiviste paléographe, entre 50 et 60 étudiants en master dont 1/5 d’étudiants étrangers, plus de 40 doctorants et plus de 350 auditeurs.
Fondée en 1821, l’École nationale des chartes - PSL est clairement identifiée à l’international comme l’établissement de référence en matière de formation polyvalente aux sciences de l’écrit, y compris numérique, et aux méthodes de la recherche historique.
L’École n’a de cesse d’accompagner la modernisation des métiers de la conservation en développant les méthodes historiques dans leurs applications, notamment en humanités numériques, pour répondre aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures, dans le cadre d’un développement durable.
L’École est un membre de l’Université Paris-Sciences-Lettres (PSL) composée de 11 établissements d’enseignement supérieur et/ou de recherche et de 10 partenaires académiques, regroupés autour du savoir, de l’innovation et de la création. L’université PSL est classée parmi les 50 meilleures universités mondiales pour les formations dispensées.
Trois structures sont rattachées à l’École : l’URFIST (Unité régionale de formation à l’information scientifique et technique), le CTHS (Comité des travaux historique et scientifiques) et le laboratoire de recherche CJM (Centre Jean Mabillon). Ces trois composantes sont installées sur le Campus Condorcet, dont l’École est membre fondateur. Ce campus s’inscrit dans un projet urbain végétalisé et paysager du Grand Paris, et apporte des solutions techniques et écologiques pour répondre à des objectifs d’exemplarité en la matière.
En application des diverses lois en faveur de la transition énergique et des règlementations prises par le MESR au service de la transition écologique, l’École porte sur le site sis au 65, rue de Richelieu, à Paris, dont elle à la maîtrise totale, une véritable politique volontariste fondée sur :
  L’identification des ressources disponibles, des actions mises en place et des objectifs réalisables, par un autodiagnostic détaillé et régulièrement alimenté ;
  La conduite du changement par la communication auprès de la communauté éducative et par la formation de celle-ci.
La démarche de transformation durable opérée par l’École s’appuie sur des actions, véritables leviers en faveur de la rénovation et du perfectionnement des activités :
  Adoption d’un plan de sobriété énergétique (optimisation de l’éclairage, isolation thermique, respect des consignes ministérielles), évalué annuellement pour mesurer les effets sur les réductions d’énergie, sur celles relatives aux dépenses et sur la qualité de vie au travail ;
  Abandon d’un site immobilier énergivore par le déménagement de l’URFIST sur le site du Campus Condorcet intégré dans une dynamique de construction durable ;
  Tri, valorisation et recyclage des déchets, opérations soutenues par des bilans d’évaluation récurrents ;
  Sensibilisation de la communauté éducative aux gestes écoresponsables ;
  Plan d’action en faveur de l’égalité Hommes-femmes, étude relative à l’intégration des personnels, des élèves/étudiants en situation de handicap, formation en matière de lutte contre les VSS, appartenance à la Cellule d’écoute et de veille.
A ce jour, afin de répondre aux nécessités de réduction de l’empreinte carbone, qu’elle soit énergétique ou environnementale et aux objectifs de planification écologique souhaités par l’État, l’École mène des réflexions prospectives afin de progresser sur :
  la mobilité durable ;
  la sobriété numérique ;
  le partage des pratiques et le développement des compétences ;
  la visibilité internationale de l’École par son appartenance à une communauté responsable.
Il est donc important que, pour mener à bien ses projets, l’École s’appuie sur la labellisation DD&RS qui lui offre l’opportunité de structurer et améliorer sa démarche, et de s’inscrire dans un mouvement plus large et attendu de l’exemplarité des établissements d’enseignement supérieur.